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Symboles de Noël
Article mis en ligne le 20 décembre 2014

Symboles de Noël

Le symbolisme de la crèche

Les évangiles sont très sobres sur la naissance de Jésus. Tout juste une phrase dans l’évangile de saint Luc : « Elle mit au monde son fils premier –né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune » (Lc 2, 7).

Les icônes de la tradition orientale déploient la richesse théologique de la crèche. Un rayon de lumière vient du ciel et éclaire l’enfant. Souvent il se divise en trois, pour rappeler le mystère de la Trinité tout entier présent. C’est aussi le sens de la traîne de l’étoile.

L’enfant est couché dans une mangeoire, dont la forme évoque déjà discrètement la Passion du tombeau. Car si on célèbre la naissance de Jésus, c’est parce qu’il est le Sauveur et que sa mort sur la croix a emporté la mort. Marie et Joseph semblent parfois se détourner. Ils méditent tout cela en leur cœur, témoins l’un et l’autre du mystère de Dieu en son incarnation, que nous accueillons nous aussi dans le temps de Noël.

La voix de l’ange

Les anges habitent doucement notre mémoire profonde. En hébreu comme en grec, le mot ange désigne « l’envoyé » ou le « messager » de Dieu. Il a parfois visage humain (cf Gn 28,12). Mais le plus souvent, la Bible parle de façon très sobre de l’ange du Seigneur.

C’est le cas dans la nuit de Bethléem. L’ange du Seigneur annonce aux bergers la « grande joie » de la naissance du Sauveur, comme il annonça à Marie ce projet immense de Dieu venant habiter en terre humaine. C’est encore l’ange du Seigneur qui annonce aux disciples la résurrection de Jésus. Ainsi les anges interviennent-ils dans les moments essentiels de révélation.

Pas surprenant, dès lors, que l’ange du Seigneur soit présent dans nos crèches, comme auprès des bergers, dans le ciel de Bethléem. L’ange du Seigneur seul peut dire à l’homme cette nouvelle inouïe et qui le dépasse : Dieu prend chair au cœur de son histoire. Pas surprenant non plus que, pour le dire plus fort encore, Saint Luc entoure l’ange d’une armée du ciel. En la nuit de Noël, leur chant est d’une infinie beauté. Au ciel de nos crèches, ils poursuivent la joyeuse annonce.

L’étoile des mages

L’étoile, indissociable de Noël, n’est mentionnée que dans l’évangile de Saint Matthieu. Son récit est encore sobre : « Des anges venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui » (Mt 2, 1-2).

Ils ne sont pas rois. C’est la mémoire populaire qui les a promus à ce rang, dans le droit fil de la Bible. « Tous les rois se prosterneront devant lui », dit le psaume 71 (72). Et Isaïe va dans le même sens : « les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore (…). Des foules de chameaux t’envahiront, des dromadaires de Madiane et d’Epha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l’or et l’encens et proclamant les louanges du Seigneur. » ( Is 60, 3-6).
L’or honore le roi, l’encens s’adresse à Dieu. La myrrhe annonce la Passion et la mort du Seigneur qui vient de naître. Ainsi Jésus est-il le Sauveur qui ira jusqu’à la Passion et à la Croix. En peu de mots, tout est dit.