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La divinité de Jésus
Article mis en ligne le 2 janvier 2019
dernière modification le 13 février 2020

 

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La divinité de Jésus

La Fête de Noël que nous venons de célébrer nous remet devant les yeux de la foi le mystère du Christ. Jésus est vraiment Dieu et vraiment homme. C’est ce qui caractérise la foi chrétienne et qui nous distingue des musulmans, des juifs modernes et des témoins de Jehovah. Oui, Jésus est vraiment Dieu, pleinement Dieu, et ça change tout !
Qu’il soit vraiment et pleinement homme, c’est une vérité historique scientifiquement établie, que personne ne peut sérieusement remettre en doute.
Quand à reconnaitre sa divinité, c’est une question de foi, c’est une affirmation qui demande la foi, mais cela est parfaitement cohérent avec tout ce qui est affirmé du Christ dans la Bible, et c’est cela que nous devons avoir clairement en tête, c’est cela dont nous devons pouvoir témoigner à ceux qui nous demandent de rendre compte de notre foi.

Jésus n’est pas seulement un grand personnage historique du passé. Il est vraiment Dieu, il est vraiment une personne divine, il l’affirme, il en rend témoignage et c’est justement pour en témoigner qu’il est prêt à mourir. C’est aussi cela que ses apôtres et ses disciples ont cru dès le début, et c’est aussi de cela qu’ils ont témoignés jusqu’à verser leur sang.
C’est cette affirmation de la divinité du Christ que rejettent les juifs contemporains, les musulmans et les Témoins de Jehovah. Ces derniers en particulier refusent de voir tout ce que le Christ lui-même en dit, ou alors usent de traductions faussées, eux qui ont été fondés en 1870 et qui ont reçu la Bible des chrétiens !

Jésus a pleinement conscience de sa divinité, de son lien filial unique avec Dieu le Père.
A 12 ans, à sa mère qui le retrouve au Temple après l’avoir perdu depuis 3 jours et qui lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » (Luc 2, 49) Son seul et unique vrai père, c’est Dieu le Père.

Jésus emploie plein d’expressions qui caractérisent formellement sa divinité.

‘Tes péchés sont pardonnés’ dit-il au paralysé de naissance qui lui est amené à travers le toit à cause de la foule qui se presse dans et autour de la maison de Pierre à Capharnaüm. Les pharisiens présents ne s’y trompent pas : seul Dieu lui-même peut pardonner les offenses qui lui sont faites ! Mais Jésus va démontrer son pouvoir divin de pardon des péchés en guérissant miraculeusement le paralysé de naissance, ce qui est aussi divin. La guérison visible est le signe du pardon invisible. ‘Pour que vous sachiez que sur terre le fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés, alors je te le dis : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi !’

Pourquoi Jésus dit-il alors qu’il est le fils de l’homme ?
Cette expression montre que le Christ assume pleinement son humanité. Il en est fier et il la revendique avec autant de force que sa divinité. Comme il est une personne unique qui a les deux natures humaine et divine, il peut s’exprimer tout autant comme homme que comme Dieu. Les Témoins de Jehovah utilisent exclusivement les expressions de Jésus où il manifeste les limites de son humanité. Par exemple : Le Père est plus grand que moi.
(Jean 14,28). Ce verset n’éclipse pas la divinité du Christ comme certains le prétendent, mais bien compris, et en analysant le contexte, il signifie que le Christ en venant sur la terre, s’est dépouillé de sa gloire préexistante, et s’en ait remis au Père pour toutes choses. Oui, notre Seigneur tient tout de son Père (Jean 5,19), mais tout ce que le Père fait, le Fils le fait pareillement.

En Jean 8, 56-58, Jésus ose l’impensable, il s’applique à lui-même le nom de Dieu, le nom hébreux imprononçable par un Juif : Yahweh ! Les juifs lisent ce mot en prononçant Eloïm, c’est à dire la divinité.
Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. » Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! » Jésus leur répondit : «  Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. » Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter.

En Jean 10, 24-38, se trouve un passage que les musulmans s’évertuent à tordre dans leur sens, alors qu’il est pourtant lumineux : Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient :
« Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! » Jésus leur répondit : «  Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN.  » De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? » Ils lui répondirent : «  Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu.  » Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie. Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”. Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père.  »

Au soir du Jeudi Saint, Jésus conclut ses discours après la Cène par sa grande prière à haute voix à son Père. C’est tout le chapitre 17 de Saint Jean qui mériterait d’être relu mot à mot. Je ne veux retenir que les versets 21 à 24 :
Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.

Lors du procès religieux au soir du Jeudi saint devant le grand prêtre Caïphe, Jésus reste muet devant tous les faux témoignages et les accusations mensongères, mais lorsqu’il est interrogé officiellement par le grand prêtre sur le fait qu’il est le Fils de Dieu, il l’affirme avec force tout en sachant que cela va provoquer justement sa condamnation à mort.
Alors le grand prêtre se leva et lui dit : «  Tu ne réponds rien ? Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ?  » Mais Jésus gardait le silence. Le grand prêtre lui dit : « Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si c’est toi qui es le Christ, le Fils de Dieu. » Jésus lui répond : «  C’est toi-même qui l’as dit ! En tout cas, je vous le déclare : désormais vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir sur les nuées du ciel. » Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant : « Il a blasphémé ! Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous venez d’entendre le blasphème ! Quel est votre avis ? » Ils répondirent : «  Il mérite la mort.  » Matthieu 26,62-66

Lors du procès devant le préfet romain, après que Pilate ait affirmé publiquement trois fois dans un procès officiel l’innocence de Jésus de toutes les charges dont on l’accuse, les juifs finissent par lâcher le morceau sur la raison profonde de leur haine contre Jésus : Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.  » Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. » Jean 19,6-7.

En le voyant mourir, le centurion romain païen s’exclame : Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu ! Marc 15,39.

Bref, toutes les Ecritures témoignent de la conscience très nette que Jésus avait de sa propre divinité et de la perception et du témoignage tout aussi net qu’en rendait la première génération de chrétiens.