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« J’ai soif… ! »
Article mis en ligne le 26 mars 2017
dernière modification le 30 mars 2017

En ce troisième dimanche de Carême, les catéchumènes commencent la série des scrutins. Cette liturgie préparatoire au baptême, avec ses prières d’exorcisme qui nous rappellent le combat du Christ contre Satan dans les âmes, est accompagnée par l’Evangile de Saint Jean.
Ce dimanche est consacré à la rencontre de Jésus avec la Samaritaine, le suivant sera de l’Aveugle-né, puis la résurrection de Lazare. Ces trois rencontres manifestent Jésus qui est le Chemin (la lumière pour que l’Aveugle puisse cheminer dans la foi), la Vérité (le dialogue avec la Samaritaine, avec le thème de l’adoration en esprit et en vérité)

, et la Vie (résurrection de Lazare comme annonce de celle du Christ).

Nous percevons immédiatement la pertinence de cet évangile pour préparer les catéchumènes au baptême et les chrétiens au renouvellement des promesses de leur baptême dans la nuit de Pâques : Jésus nous promet en effet “l’Eau vive qui jaillira en source de vie éternelle”.

Nous voyons donc soulignés par Jésus deux éléments fondamentaux de la vie chrétienne : la nécessité de recevoir cette vie divine, cette Eau vive (c’est le même évangéliste Saint Jean qui notera que, du côté ouvert de Jésus sur la Croix, jaillira le sang et l’eau), et la réponse et la préoccupation de l’âme croyante en face de son don d’amour du Christ pour nous : l’adoration, en esprit et en vérité.

A ce propos il peut être bon de relire ce que le Pape François disait de l’adoration, dans son Encyclique programmatique "Evangelii Gaudium", la Joie de l’Evangile :
Sans des moments prolongés d’adoration, de rencontre priante avec la Parole, de dialogue sincère avec le Seigneur, les tâches se vident facilement de sens, nous nous affaiblissons à cause de la fatigue et des difficultés, et la ferveur s’éteint. L’Église ne peut vivre sans le poumon de la prière, et je me réjouis beaucoup que se multiplient dans toutes les institutions ecclésiales les groupes de prières, d’intercession, de lecture priante de la Parole, les adorations perpétuelles de l’Eucharistie. (N°262)

Mais Jésus ne fait pas qu’étancher notre soif, il est venu mendier notre eau, comme avec la Samaritaine : c’est d’ailleurs ce cri “j’ai soif !”qui déchirera le Ciel du haut de la Croix. Jésus a soif de notre amour, de notre vie donnée, de nos efforts petits et grands. Profitons de ce carême pour entrer dans cette amitié spirituelle !

Don jean Yves Urvoy Roslin +prêtre