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Eglise de St Germain de Paris d’Evry-Grégy sur yerres
Article mis en ligne le 6 septembre 2017

L’église d’Évry-les-Châteaux

Les plus anciens monuments qui font mention d’Évry l’appellent Everiacum sans que l’on puisse donner une étymologie satisfaisante de ce nom. Il est écrit dans les actes publics du XVIe siècle Esury ou Esvry. On l’appelait encore en 1692 Esvry ou Esury ; en Brie, il ne porta pour la première fois le titre d’Évry-les-Châteaux qu’en 1701.

L’église d’Évry existait dès la fin du XIIe siècle ou au plus tard au commencement du XIIIe ; du moins certaines parties sont-elles de cette époque comme le chœur et la tour ; le reste est plus moderne.

Germain de Paris,

également appelé Germain d’Autun, né à Autun en 496, mort à Paris en 576, est un homme d’Église de l’époque mérovingienne, évêque de Paris en 555.
Date et lieu de naissance : 490 ap. J.-C., Autun
Date et lieu de décès : 28 mai 576 ap. J.-C., Paris

Le château de Grégy
Le jardin d’agrément dit parc du château de Grégy est répertorié à l’inventaire général du patrimoine culturel.
Grégy, alias Gragy, Gratiacum, Graiacum, autrefois paroisse du doyenné du Vieux-Corbeil. On a fait venir le nom de Grégy de celui d’un romain nommé Gratus, d’où l’on prétend que l’on a fait Grajacum, puis Graji ; mais on ne doit point donner à ces étymologies forcées plus d’importance qu’elles n’en méritent. Il est mention de Grégy dans le pouillé du diocèse de Paris du XIIIe siècle, et une lettre de Thibault, évêque de Paris, de l’an 1150, confirme au prieuré de Saint-Martin la dîme de ce lieu.

Du temps de Philippe de Valois vivait un Jean, seigneur de Grégy.
Le village de Grégy est situé à l’extrémité occidentale d’une plaine, sur une sorte de promontoire formé par la rivière d’Yerres et par le petit ruisseau de Cornillot qui vient de Brie-Comte-Robert se jeter dans l’Yerres à cet endroit, à côté de la route royale de Paris à Genève par Melun, à trois lieues nord de cette dernière ville, à une petite lieue sud de Brie-Comte-Robert. Sa population est de cent-trente habitants ; son territoire est en terres labourables, en prairies et en vignes. Grégy est sur une petite éminence, dont le bas est arrosé d’un côté par la rivière d’Yerres, dans les saisons où elle coulait dessus terre comme par dessous, et l’autre côté par le ruisseau de Cornillot, qui vient de Brie-Comte-Robert, et qui dans cet endroit se décharge dans le lit de la rivière d’Yerres ; c’est ce qui fait qu’il y a deux ponts au-dessous de ce village. Il y a beaucoup de vignes sur cette paroisse, à la faveur des coteaux différents. La pierre à bâtir n’y est pas rare. Saint-Pierre était le patron de l’église de ce lieu, laquelle pouvait avoir trois à quatre cents ans de bâtisse, et n’avait rien de remarquable que quelques inscriptions. Le portail était supporté vers le midi par une tour carrée qui subsiste encore. La plus ancienne tombe placée à l’entrée du chœur était gravée en lettres gothiques capitales ; elle venait sans doute de l’ancienne église, car, à la manière dont elle était taillée, étant plus étroite au pied que vers la tête, elle devait être de la fin du XIIIe siècle, ou du commencement du suivant.