« Jésus est croyant et pratiquant ! »
Dans son premier shabbat à Capharnaüm, Jésus nous montre comment il sanctifie lui-même le jour du Seigneur. Dieu son Père mérite non seulement qu’on le prie tous les jours, plusieurs fois par jour, mais surtout qu’on lui consacre un jour pour se retrouver familièrement avec Lui, pour le louer et l’adorer.
A la synagogue, Jésus commente la Parole de Dieu avec une autorité qui surprend ceux qui l’écoutent. Il n’est pas un répétiteur qui rapporte l’enseignement d’un autre, il est la source elle-même. Il est Dieu qui parle aux hommes directement, dans un langage humain compréhensible par tous parce qu’il s’est fait lui-même un homme comme nous.
Dans le Deutéronome, le peuple juif a demandé à Moïse de ne plus entendre la voix du Seigneur dans le tonnerre et le feu, par crainte de mourir. En commentant les 10 commandements au peuple juif juste avant l’entrée dans la Terre Sainte, Moïse annonce que, dans l’avenir, Dieu parlera aux hommes par un homme semblable à eux. Ils ne seront plus saisis de frayeur. Pour s’approcher des hommes sans les écraser de sa grandeur, Dieu a choisi de s’abaisser au point de se faire l’un de nous, pour que nous n’ayons plus peur de Lui. En Jésus, Dieu nous dévoile la délicatesse de son amour.
Face à Dieu qui parle, les démons eux-mêmes ne s’y trompent pas et sont obligés de se démasquer. Ils s’expriment à travers la voix d’un homme qu’ils tourmentent. Ils savent qu’ils ne peuvent pas tenir face à Jésus, que leur défaite est assurée. Ils ne croient pas en Jésus au sens de l’aimer et de l’accueillir, mais ils ont parfaitement compris à qui ils ont affaire : au Saint de Dieu.
Une chose est sûre : avec Jésus, nous n’avons rien à craindre du démon. Jésus est plus fort que les démons, et il les fait partir. La première et la seule façon de faire partir le diable, ce n’est pas de lutter contre lui, mais de s’unir à Jésus. Si je m’unis davantage à Jésus, je fais fuir le diable, car le diable ne supporte pas Jésus.
Avec Jésus, douceur de Dieu, nous n’avons rien à craindre.
Don Pierre-Alphonse FRAMENT, curé de Combs-la-Ville