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Voeux 2018 "un avenir de Paix"
Article mis en ligne le 1er janvier 2018
dernière modification le 14 mars 2018

Évoquant le sort tragique des migrants « prêts à risquer leur vie » pour s’assurer cet avenir de paix, « qui est un droit pour tous », le pape a rappelé qu’il était important que tous s’engagent à leur assurer cet avenir.

« N’éteignons pas l’espoir dans leurs cœurs, n’étouffons pas leurs attentes de paix », a-t-il lancé devant des milliers de fidèles rassemblés, souhaitant qu’il y ait un engagement, de la part des institutions civiles, réalités éducatives, de l’État et de l’Église, pour assurer aux migrants et aux réfugiés « un avenir de paix ».

Le pape a également souhaité une « bonne année de paix » à tous, rappelant que ce premier jour de l’année était aussi l’occasion de célébrer la Journée mondiale de la paix. Il a aussi salué les multiples initiatives de prières et d’action pour la paix, citant la manifestation « paix sur toutes les terres », promue depuis des années par la communauté de Sant’Egidio, à Rome et dans plusieurs pays.

1er JANVIER 2018

Les migrants et les réfugiés :
des hommes et des femmes en quête de paix

1. Meilleurs vœux de paix

Que la paix soit sur toutes les personnes et toutes les nations de la terre ! Cette paix, que les anges annoncent aux bergers la nuit de Noël,[1] est une aspiration profonde de tout le monde et de tous les peuples, surtout de ceux qui souffrent le plus de son absence. Parmi ceux-ci, que je porte dans mes pensées et dans ma prière, je veux une fois encore rappeler les plus de 250 millions de migrants dans le monde, dont 22 millions et demi sont des réfugiés. Ces derniers, comme l’a affirmé mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI, « sont des hommes et des femmes, des enfants, des jeunes et des personnes âgées qui cherchent un endroit où vivre en paix ».[2] Pour le trouver, beaucoup d’entre eux sont disposés à risquer leur vie au long d’un voyage qui, dans la plupart des cas, est aussi long que périlleux ; ils sont disposés à subir la fatigue et les souffrances, à affronter des clôtures de barbelés et des murs dressés pour les tenir loin de leur destination.

Avec un esprit miséricordieux, nous étreignons tous ceux qui fuient la guerre et la faim ou qui sont contraints de quitter leurs terres à cause des discriminations, des persécutions, de la pauvreté et de la dégradation environnementale.

Nous sommes conscients qu’ouvrir nos cœurs à la souffrance des autres ne suffit pas. Il y aura beaucoup à faire avant que nos frères et nos sœurs puissent recommencer à vivre en paix dans une maison sûre. Accueillir l’autre exige un engagement concret, une chaîne d’entraide et de bienveillance, une attention vigilante et compréhensive, la gestion responsable de nouvelles situations complexes qui, parfois, s’ajoutent aux autres problèmes innombrables déjà existants, ainsi que des ressources qui sont toujours limitées. En pratiquant la vertu de prudence, les gouvernants sauront accueillir, promouvoir, protéger et intégrer, en établissant des dispositions pratiques, « dans la mesure compatible avec le bien réel de leur peuple, …[pour] s’intégrer ».[3] Ils ont une responsabilité précise envers leurs communautés, dont ils doivent assurer les justes droits et le développement harmonieux, pour ne pas être comme le constructeur imprévoyant qui fit mal ses calculs et ne parvint pas à achever la tour qu’il avait commencé à bâtir.[4]