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Là où deux ou trois sont réunis...
Article mis en ligne le 30 novembre 2014
dernière modification le 27 septembre 2015

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Chers frères bien-aimés,

Nous sommes heureux tous ensemble d’œuvrer chacun à notre place à la croissance du Royaume de Dieu en extension et en profondeur. Nous partageons le désir du Christ d’attirer tous les hommes à Lui et de voir chacun grandir dans l’amitié si bouleversante du Seigneur Jésus.
Ceux que le Seigneur désire toucher à travers nous, il nous les montre dans la prière pour les membres de notre oïkos. Peu à peu devrait se décanter un ou deux noms sur qui nous concentrons notre charité dans l’adoration et le service concret. C’est par la charité croissante envers ces personnes que nous collaborons le plus efficacement à l’œuvre de Dieu.

C’est donc le moment de nous souvenir de la phrase du Christ : là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux. … Si vous demandez quelque chose au Père en mon nom, il vous l’accordera. Il serait bon, sans que cela soit obligatoire, de mettre sur une liste commune les personnes que vous servez dans la charité. Ainsi toute la cellule concentrera son effort sur une dizaine de personnes, et notre entente dans la prière pour les membres de cette liste devrait toucher le cœur de Dieu qui n’attend que cela : que nous lui demandions de toucher le cœur de ces enfants qu’Il invite à Le découvrir. Si vous voulez garder la discrétion, vous pouvez ne mettre sur cette liste commune que les prénoms. Mais il est important que chacun porte le souci commun de l’évangélisation de la cellule.

Nous mettre concrètement au service de ces futurs frères que l’Esprit-Saint nous a aidé à identifier nécessite de se faire d’abord un cœur de serviteur à l’image du Christ. Cela s’apprend et s’expérimente déjà au sein de la cellule. C’est le rôle du temps des avis où chacun peut partager les besoins qu’il n’a pas pu résoudre et pour lesquels il demande le service des frères. C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres qu’on reconnaitra que vous êtes mes disciples.
Il est de la plus haute importance pour le rayonnement de nos cellules que règne entre nous le bon esprit et une charité réelle. Cela est vrai au cours de la réunion comme en dehors. Les liens de l’amitié noués au sein de la cellule devraient pouvoir se développer dans la vie courante. Si un membre de votre cellule vit un passage difficile, n’hésitez pas à le contacter et à le soutenir aussi en dehors de la réunion.
Ainsi quand l’heure viendra où le Seigneur bénira nos efforts en nous envoyant de nouveaux membres, le bon esprit de charité devrait le retenir au sein de la cellule.
L’apostolat catholique se démarque fortement du prosélytisme des sectes par le souci du service par amour. Nous nous intéressons au bien tout entier de nos frères, pas seulement à leurs âmes, ou pas seulement à leurs besoins de santé ou financiers.
Tout ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.
En construisant des ponts d’amitié à travers le service auprès de la ou des personnes que nous avons identifié dans notre oïkos, nous pourrons alors développer des conversations en profondeur, des échanges, des partages de témoignage qui nous préparent à témoigner explicitement du Christ quand l’heure sera venue.

Comment mettre la conversation sur le Christ avec une attitude d’ouverture et de bienveillance ? La plupart des personnes qui témoignent (ou essayent de témoigner) du Christ, trouvent que l’aspect le plus délicat, lorsque l’on veut parler de Dieu aux autres, est celui de mettre la conversation sur Jésus sans que les personnes présentes ne s’éloignent ou que la conversation ne finisse en une discussion ou un débat religieux sans aucun intérêt. Les conseils indiqués ci-dessous pourront se révéler utiles pour amener, d’une façon pertinente, la conversation sur le Christ.

Ecoutez  !
Chacun a son thème ou son sujet préféré : lui-même !
Même la personne la plus réfractaire se laissera toucher par le sujet proposé s’il a le sentiment que vous avez réellement envie de l’écouter. Si vous êtes donc réellement intéressés et si vous écoutez vraiment, vous serez à même de poser des questions plus précises et les gens vous répondront.
a) Regardez votre interlocuteur dans les yeux.
b) Souriez et ayez une attitude d’accueil.
c) Posez des questions qui commencent par "comment", "pourquoi" et "quand".
d) N’exprimez jamais de jugement de valeur sur les personnes.
Soyez attentif, sachez saisir les opportunités.
Il est surprenant d’observer le nombre d’opportunités ou d’occasions qui se présentent lorsqu’on les attend, ou si l’on demande à Dieu de nous les donner.
Soyez attentifs : les gens parlent souvent de Dieu sans être explicites : en vous mettant au courant d’une blessure ouverte, d’un souci, de leur manque d’idéal, de regrets, de leur solitude etc. Ayez toujours un respect profond envers les choses que ces frères accepteront de vous confier.
Soyez aimable envers tous.
Celui que vous croyez être le dernier à pouvoir accepter la parole et la personne de Jésus pourrait être le fruit le plus mûr. Il se peut d’ailleurs que vous soyez le seul à même de montrer un peu de chaleur humaine à ce frère, et ainsi, ouvrir la porte de son cœur à l’Évangile.
Servez les personnes. Le service ou la disponibilité que vous offrez aux autres est le fondement même de votre ministère.
Soyez patient. Aimer c’est donner du temps. Dédiez votre temps à autrui même devant une tasse de café. Ne regardez pas tout le temps votre montre et ne parlez pas en tenant une main sur la poignée de la porte !
Donnez votre avis avec bienveillance. Soyez sans jalousie ...ayez le souci d’encourager, en cherchant, avant toute chose, les aspects positifs de la vie des personnes. Sachez les respecter et les apprécier.
Cherchez quels sont les besoins et les difficultés, et les points communs.
Soyez compréhensif envers chacun en indiquant, si vous en connaissez, des situations identiques à celles qu’il a vécues, en expliquant la manière dont vous les avez résolues grâce à la foi et à l’intimité avec le Seigneur Jésus.
Souvenez-vous que c’est le Seigneur qui ouvre les portes. Il les ouvrira quand il sera temps… et sa mesure du temps n’est pas la nôtre ! Paul VI écrivait : ceux qui ont la foi ne sont pas pressés.
Accueillez les personnes telles qu’elles sont.
Ceci ne signifie pas qu’il faut les laisser dans la condition où elles se trouvent, mais qu’il faut imiter la patience de Dieu et respecter leur cheminement. Respecte la situation spirituelle de ceux qui sont évangélisés. Respecte leur rythme et leur paix. Personne n’a le droit de les forcer.( Paul VI).

Souvenez-vous qu’un peu de psychologie, d’intuition et de discernement peuvent vous aider à devenir plus proches des frères de votre oikos.