Plus de trente frères et sœurs malades ont reçu, au cours de la messe dominicale de 10 h 30 présidée par le Père José, l’Onction Sainte. Dans son homélie, notre Curé a rappelé, entre autres, que ce Sacrement n’est pas réservé « aux derniers moments » comme le laissait entendre les expressions « extrême onction » et « derniers sacrements ». La pratique ancienne réservait, en effet, ce sacrement aux grands malades à l’article de la mort. On l’avait, malheureusement, réduit et parfois même détourné de sa nature propre… Pour être précis et fidèle à l’enseignement de l’Eglise, il faut savoir que le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse…
La maladie et la souffrance ont toujours été parmi les problèmes les plus graves qui éprouvent la vie humaine. Dans la maladie, l’homme fait l’expérience de son impuissance, de ses limites et de sa finitude. La maladie peut conduire à l’angoisse, au repliement sur soi, parfois même au désespoir et à la révolte contre Dieu… Elle peut aussi rendre la personne plus mûre, l’aider à discerner dans sa vie ce qui n’est pas essentiel pour se tourner vers ce qui l’est. Très souvent, la maladie provoque une recherche de Dieu, un retour à Lui.
La compassion du Christ envers les malades et ses nombreuses guérisons d’infirmes de toute sorte (cf Mt 4,24) sont un signe éclatant de ce « que Dieu a visité son peuple » (Lc 7,16) et que le Royaume de Dieu est tout proche. Jésus n’a pas seulement pouvoir de guérir, mais aussi de pardonner les péchés (cf Mc 2, 5-12) : il est venu guérir l’homme tout entier, âme et corps ; il est le médecin dont les malades ont besoin (cf. Mc 2, 17). Sa compassion envers tous ceux qui souffrent va si loin qu’il s’identifie avec eux : « J’ai été malade et vous m’avez visité » (Mt 25,36). Son amour de prédilection pour les infirmes n’a cessé, tout au long des siècles, d’éveiller l’attention toute particulière des chrétiens envers tous ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur âme. Elle est à l’origine des efforts inlassables pour les soulager… »
Cette célébration fut, incontestablement, un grand moment d’émotion, de paix et de prière qui n’a laissé personne indifférent. Merci à toute l’équipe des malades qui a préparé cette célébration et accueilli, avec beaucoup de joie et de sollicitude, tous les Frères et Sœurs… Nous rendons grâce à Dieu pour ces beaux moments partagés au sein de notre Communauté paroissiale où chacun, petits et grands, malades et gens valides, ont tous leur place et leur juste place. Merci Seigneur.