« Quand tes fidèles communient à ce mystère incomparable, Tu les sanctifies » entendons-nous dans la Préface de ce dimanche. Nous y célébrons en effet la Fête-Dieu, cette fête instituée au XIII° siècle pour vénérer de manière plus particulière la présence du Christ dans l’Eucharistie.

C’est un grand mystère que nous célébrons à chaque messe,

puisque nous croyons que Jésus s’y rend réellement présent, quoique caché sous l’apparence banale du pain et du vin. Un grand mystère que nous mettons en valeur à l’occasion des premières communions. Mais également un grand mystère auquel nous nous habituons peu à peu, que nous avons du mal à mesurer parce qu’il se présente sous une apparence très ordinaire, qu’on y ressent rarement quelque chose de sensible, qu’on n’en voie peut-être pas de fruits particuliers. L’Eucharistie est un mystère extraordinaire que nous sommes parfois tentés de vivre de manière bien trop ordinaire. Cette Fête-Dieu est donc là pour nous aider à reprendre conscience de ce mystère, et de l’amour qui le porte.

« Tout le mystère de Dieu est dans le mystère du Christ, et tout le mystère du Christ est présent dans le mystère de l’Eucharistie » affirmait l’abbé Jean-François Guérin, fondateur de la Communauté saint Martin (dont sont issus vos prêtres du pôle missionnaire). Que le Christ nous aide à y croire plus profondément et à y répondre de tout notre cœur, pour en vivre dès ici-bas et pour l’éternité.

Don Guillaume d’Anselme, curé du pôle missionnaire de Brie