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Adoration du Saint-Sacrement : son développement
Article mis en ligne le 5 janvier 2020

Adoration du Saint-Sacrement : son développement

Ce dimanche de l’Epiphanie, où l’on voit les mages adorer Jésus, donne l’occasion d’évoquer comment l’adoration du Saint-Sacrement a pris place dans la vie chrétienne. En 1264, validant des célébrations locales, le pape Urbain IV institue la Fête Dieu pour laquelle sont composées des hymnes eucharistiques par Saint Thomas d’Aquin dont est extrait le « tantum ergo » que nous chantons lors des saluts du Saint Sacrement.

La pratique courante de l’exposition du saint Sacrement à l’adoration des fidèles date de la période de l’instauration de cette fête. L’ostensoir apparaît en Allemagne et en France où l’hostie consacrée est présentée lors de processions puis progressivement exposée à l’adoration des fidèles en dehors de cette fête lors de saluts du Saint Sacrement. Emblématiques du grand essor de la piété eucharistique qui fait suite au concile de Trente (1545-1563), ces temps d’adoration rencontrent un succès et une diffusion considérable qui en font une des cérémonies les plus importantes de la vie religieuse des Français sous l’Ancien Régime. Les saluts du Saint Sacrement sont apparus France sous leur forme moderne au début du XVII° siècle.

Simultanément, dès le XVII° siècle, la pratique de l’adoration perpétuelle se répand dans certaines communautés religieuses, dont les bénédictines du Saint Sacrement. A partir de cette intuition, Saint Pierre-Julien Eymard(1811-1868), prêtre dauphinois et véritable apôtre de l’Eucharistie, fondera les pères du Saint-Sacrement et les servantes du Saint-Sacrement le 26 mai 1864. Ces religieuses ont pour mission d’adorer par roulement, perpétuellement, le Saint-Sacrement exposé.

Lors du récent pèlerinage du Pôle au Sacré Cœur de Montmartre, nous avons vu que l’adoration perpétuelle y débuta en 1885 avant même la fin des travaux de construction et se poursuit sans discontinuité depuis. Une plaque à l’intérieur de la basilique rappelle la venue de Jean Paul II qui y déclara : « En adorant la sainte Eucharistie, nous entrons dans ce mouvement de l’amour d’où découlent tout progrès intérieur et toute fécondité apostolique » (1er Juin 1980).

Si l’adoration est tombée en désuétude pendant quelques décennies, aujourd’hui, grâce à la contribution pastorale de saint Jean-Paul II et l’apport théologique de Benoît XVI, l’Église ne cesse de rappeler que l’adoration n’est ni une piété personnelle ni une dévotion privée, mais une prière qui élargit le cœur aux dimensions du monde comme nous le verrons dimanche prochain.

Une date à noter : Dimanche 2 février

Prédications et enseignement
par un Missionnaire de la Très Sainte Eucharistie

Pourquoi une Adoration permanente du Saint Sacrement  ?
* pour mettre le Christ au centre de notre paroisse et de nos projets...
* pour mettre le Christ en premier dans nos vies...
* pour prier aux intentions qui nous sont confiées...