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Ta foi t’a sauvée !
16 juin
Article mis en ligne le 21 juin 2013

Il y a sans doute, dans la Parole de Dieu en ce dimanche, comme le cœur de notre intimité avec Dieu, le plus secret… Bien sûr, notre célébration est communautaire, et c’est ensemble que nous rendons gloire à Dieu pour sa miséricorde, pour le Christ qui nous a obtenu le pardon. Mais, faisant la vérité en nous-mêmes, n’avons-nous pas à reconnaître, comme David : « j’ai péché contre le Seigneur » ? Sommes-nous capables, alors, de « montrer beaucoup d’amour », de nous laisser aimer et pardonner ? Nous annonçons un Dieu qui ne sait faire que cela ! Et qui n’attend que nos mains ouvertes pour se donner.

Le pardon de la femme pécheresse,

au scandale de Simon le pharisien, fait écho à la « louange pascale » par laquelle nous proclamons la victoire du Ressuscité lors de la Veillée Pascale : dans une forme possible de ce chant (Qu’éclate dans le ciel), il est question de la « bienheureuse faute de l’homme qui valut au monde en détresse le seul sauveur ». Bienheureuse faute… De même, ici, Jésus laisse entendre que les « nombreux péchés » de la femme ont été pour elle l’occasion de montrer son « grand amour » ; et c’est ainsi qu’elle accueille le pardon… Une logique à laquelle nous ne faisons pas suffisamment confiance…

Jésus pardonne les péchés  : une prérogative divine, qui le conduira à la mort, nous le savons. Tandis que son entourage s’interroge à son sujet ou fomente déjà une opposition, il poursuit son chemin. Il guérit, libère, rend la dignité à tous, redonne confiance, remet debout. A l’interrogation des invités de Simon « Qui est cet homme… ? », répond le chant de joie et d’apaisement du psalmiste : « Heureux, l’homme… » Heureux l’homme qui ose confesser son péché, heureux l’homme qui s’en remet au Seigneur dans la confiance. Heureux celui qui s’abandonne à sa tendresse. Jésus est celui qui rend l’homme heureux.


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