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Comment gérer sa colère - [Paroisse Combs-la-Ville]
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Comment gérer sa colère
Article mis en ligne le 5 janvier 2020

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Comment gérer sa colère

Chers frères, suite à un enseignement précédent où je parlais de la colère de Dieu, beaucoup ont exprimé la demande d’un éclaircissement sur la colère chez nous les hommes.

Objectivement, nous l’avons tous expérimenté, la colère est un sentiment, une émotion qui nait spontanément en nous dès que nous sommes confrontés à un mal que nous estimons grave.
Le sentiment de la justice qui a été lésée par rapport au respect qu’on nous devait nous pousse à des réactions fortes et à une passion intérieure troublante.
Ce trouble est renforcé chez les chrétiens par notre éducation chrétienne qui nous fait nous souvenir obscurément que la colère est un vice, un péché capital. Découvrir que nous sommes en colère nous remplit de confusion par rapport à l’image que nous nous faisons de nous-mêmes.
Qu’en est-il vraiment ? Le chrétien serait-il condamné à se laisser marcher dessus sans réagir ? Comment Dieu voit-il ces choses-là ?

En fait, il est nécessaire de clarifier les concepts. Soyons clair : au point de départ, en soi, la colère n’est pas d’abord un péché ! Elle est seulement une passion de l’âme qui s’enclenche spontanément en nous pour nous donner l’énergie nécessaire à vaincre un mal difficile à surmonter. Cela n’a jamais été un péché de souffrir du mal qui nous est infligé ni de ressentir une première colère spontanée. Au point de départ, cette colère est neutre moralement.

Toute la dimension morale de cette émotion va dépendre de la façon dont nous allons gérer cette passion. Tout va dépendre moralement selon que nous resterons les maitres de cette colère, la canalisant intelligemment à l’amélioration de la situation, ou si nous la laissons se développer tyranniquement au point de devenir explosive, excessive et injuste, rendant le mal pour le mal.

Tout tient dans le principe de base qui doit régir notre réaction au mal. Il s’agit de vaincre le mal par le bien et non de tomber dans un mal contraire. La colère utilisée à bon escient nous donne une grande énergie pour arrêter le mal, s’y opposer ou le supporter en mettant tout en oeuvre pour essayer de convaincre celui qui fait le mal de changer ou en le stoppant dans le mal de façon proportionnée. Dans ce dernier cas, il s’agit de légitime défense : l’agresseur injuste me mettant dans l’obligation de choisir entre ma vie injustement agressée et celle de l’agresseur, je choisis légitimement de sauver ma vie au détriment de la sienne.

La colère est un moteur, dont la puissance varie d’un individu à l’autre. Certains ont un moteur de 2CV, d’autre de camions de 38 tonnes.Cela n’est encore qu’une prédisposition naturelle. Ce qui compte, c’est de rester le maitre de son véhicule et de savoir utiliser cette passion à bon escient.
Celui qui conduit son âme en sachant aussi bien accélerer ses passions, que les diminuer, selon la grandeur du but qu’il poursuit, celui-là est moralement bon, tandis que le colérique est esclave de sa colère, ne la contrôle plus et lui laisse faire des ravages.

Le Seigneur Jésus, l’homme parfait et sans péché, s’est mis en colère. Ses colères étaient justes, étaient de saintes colères : Jésus s’est mis en colère contre les marchands du Temple qui avaient fait de la maison de son Père un lieu de trafics, il a renversé leurs tables de change et chassé tous les animaux avec un cordage. Il s’est mis en colère contre les pharisiens qui ne voulaient pas convenir qu’on devait guérir un malade le jour du sabbat. Il s’est mis en colère contre les apôtres qui voulaient empêcher les petits enfants de venir jusqu’à lui, ou qui se disputaient pour une futilité : pour savoir qui avait oublié de prendre du pain pendant les courses ( Jean 3, ??).
La vie des saints regorges d’exemples de personnes ayant su canaliser leurs colères :
Saint Louis,roi de France, contre l’avis de ses proches, face à un vieux serviteur qui l’avait brûlé avec une chandelle en le servant, a renoncé à toute sanction.
Saint François de Sales, de nature très colèrique, selon son propre témoignage, a réussi avec la grâce de Dieu à devenir le plus doux des hommes.

Tout dépend de la façon dont notre intelligence et notre volonté libre vont contrôler cette colère.
● Si je canalise cette colère, et que je la transforme en colère froide, déterminée à mettre en oeuvre tout ce qui sera juste et honnête pour réagir efficacement au mal, alors cette colère est saine, elle est juste et bonne. Le Seigneur Jésus lui-même a été pris quelque fois d’une sainte colère.
● Mais si j’entre en éruption comme un volcan ou comme le lait qui déborde, et que j’éclabousse tout autour de moi ma méchanceté, en voulant rendre le mal pour le mal, je suis devenu aussi mauvais que l’injuste agresseur, et j’ai perdu sur tous les tableaux.

Face au mal subi, il ne faut pas répondre au mal par le mal, mais au mal par le bien. C’est cela la vengeance de Dieu. Pour les hommes pécheurs qu’il est venu sauver, Dieu a donné son Fils unique. Il nous a aimés alors que nous étions encore ses ennemis. La seule façon chrétienne de réagir au mal subi, c’est d’imiter le Christ en rendant le bien pour le mal. Utopique diront certains ? Non, pas du tout ! Il ne s’agit en aucune manière de se laisser faire, de se laisser marcher dessus. Il est tout fait légitime, et c’est même un devoir moral de protéger l’innocent contre l’agresseur injuste. Il y a une légitime défense de l’individu par rapport à l’individu, de la société par rapport à l’individu, et de la société par rapport à la société.
● La première est intuitive : tout le monde comprend qu’il faut protéger l’innocent contre l’agresseur injuste. C’est lui l’agresseur qui me force à faire un choix rapide entre sa vie coupable qui m’agresse et la vie innocente qui est menacée. Et sans hésitation un parent mettra hors d’état de nuire un fou qui menacerait son enfant en brandissant une arme, même au risque de tuer l’agresseur. Si l’agresseur meurt au cours de la confrontation, ce n’est pas immoral si je l’ai fait pour empêcher à tout prix la mort de l’innocent. Il faut que la riposte soit proportionnée, et que je n’ai eu pour seul objectif que d’interrompre l’agression injuste en mettant l’agresseur hors d’état de nuire. Et c’est l’agresseur qui porte la responsabilité de ne pas m’avoir laissé d’autre choix.
● La deuxième forme de la légitime défense concerne la protection de la société par rapport à un agresseur injuste, et c’est le rôle de la police, qui porte légitiment des armes, et qui peut recourir à son usage lorsqu’il n’y a pas d’autre moyen pour mettre hors d’état de nuire l’individu qui agresse.
● Enfin, la troisième forme de la légitime défense concerne la protection de la société par rapport à une autre société qui l’agresse injustement, et c’est le rôle de l’armée.
Mais si dans ces trois cas, il ne s’agit jamais de laisser faire le mal, il s’agit tout autant de ne pas se laisser vaincre par la haine, mais de s’opposer résolument au mal par une volonté réelle de bienveillance par rapport à l’agresseur. Toute la question est celle de l’état d’esprit dans lequel nous nous opposons à l ‘agresseur. Il ne doit jamais s’agir de vouloir directement le mal, la mort ou l’anéantissement de l’agresseur, mais bien plutôt de lui vouloir tout le bien que Dieu lui veut.
Le bien que Dieu lui veut commence bien sûr par sa conversion.
Et m’opposer fermement au mal qu’il commet est une première forme de charité envers lui.

Saint Augustin résume tout cela dans une phrase éclairante :
Nous avons la haine du péché , et l’amour du pécheur !