4 février : 8ème enseignement cellules
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« d’où il viendra juger les vivants et les morts… »
« Le Christ est mort et revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants (Rm 14, 9). L’Ascension du Christ au Ciel signifie sa participation, dans son humanité, à la puissance et à l’autorité de Dieu Lui-même. Jésus-Christ est Seigneur : Il possède tout pouvoir dans les cieux et sur la terre.
Le Christ a affirmé avant son Ascension que ce n’était pas encore l’heure de l’établissement glorieux du Royaume messianique attendu par Israël qui devait apporter à tous les hommes, selon les prophètes, l’ordre définitif de la justice, de l’amour et de la paix. 7, Le temps présent est, selon le Seigneur, le temps de l’Esprit et du témoignage, mais c’est aussi un temps encore marqué par la « détresse » (1 Co 26) et l’épreuve du mal qui n’épargne pas l’Eglise et inaugure les combats des derniers jours. C’est un temps d’attente et de veille.
Depuis l’Ascension, l’avènement du Christ dans la gloire est imminent même s’il ne nous « appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa seule autorité » (Ac 1, 7). Cet avènement eschatologique peut s’accomplir à tout moment même s’il est « retenu, lui et l’épreuve finale qui le précédera.
La venue du Messie glorieux est suspendue à tout moment de l’histoire à sa reconnaissance par « tout Israël » (Rm 11, 26 ; Mt 23, 39) dont « une partie s’est endurcie « (Rm 11, 25) dans l’incrédulité » (R 11,20) envers Jésus. Saint Pierre le dit aux Juifs de Jérusalem après la Pentecôte : « Repentez-vous et convertissez-vous, afin que vos péchés soient effacés et qu’ainsi le Seigneur fasse venir le temps du répit. Il enverra alors le Christ qui vous est destiné, Jésus, celui que le Ciel doit garder jusqu’au temps de la restauration universelle dont Dieu a parlé dans la bouche de ses saints prophètes » (Ac 3, 19-21).
Christ est Seigneur de la vie éternelle. Le plein droit de juger définitivement les œuvres et les cœurs des hommes appartient à Lui en tant que Rédempteur du monde. Il a « acquis » ce droit par sa Croix. Aussi le Père a-t-il remis « le jugement tout entier au Fils » (Jn 5,22). Or, le Fils n’est pas venu pour juger, mais pour sauver et pour donner la vie qui est en Lui. C’est le refus de la grâce en cette vie que chacun se juge déjà lui-même, reçoit selon ses œuvres et peut même se damner pour l’éternité en refusant l’Esprit d’amour.
En Bref :
– Le Christ Seigneur règne déjà par l’Eglise, mais toutes choses de ce monde ne lui sont pas encore soumises. Le triomphe du Royaume du Christ ne se fera pas sans un dernier assaut des puissances du mal.
– Au jour du Jugement, lors de la fin du monde, le Christ viendra dans la gloire pour accomplir le triomphe définitif du bien sur le mal, qui comme le grain et l’ivraie, auront grandi ensemble au cours de l’histoire.
– En venant à la fin des temps pour juger les vivants et les morts, le Christ glorieux révélera la disposition secrète des cœurs et rendra à chaque homme selon ses œuvres et selon son accueil ou son refus de la grâce.
Pour approfondir l’enseignement :
– Avons-nous mieux compris le sens de la fête de l’Ascension ?
– « Le temps présent est, selon le Seigneur, le temps de l’Esprit et du témoignage, mais c’est aussi un temps encore marqué par la « détresse » (1 Co 26) et l’épreuve du mal qui n’épargne pas l’Eglise et inaugure les combats des derniers jours. C’est un temps d’attente et de veille ». Cette affirmation n’éclaire-t-elle pas davantage ce temps présent dans lequel nous nous trouvons ?
– Saviez-vous clairement qu’au Jour du Jugement dernier, le Christ viendra dans la gloire pour accomplir le triomphe définitif du bien sur le mal ?