Le temps des vendanges se finit en France, et notre méditation des évangiles, qui ont comme thème commun la vigne, se clôture également.
En effet, depuis 3 semaines, les évangiles présentent des paraboles de Jésus qui mettent en scène un maître d’un domaine, un père qui a deux fils qu’il envoie à la vigne, ou une vigne particulièrement choyée par le propriétaire.
Le sens allégorique dans l’Ancien Testament présente la vigne du Seigneur de l’univers, comme la maison d’Israël. On peut voir le Fils de Dieu, comme le fils dans l’évangile que le maître du domaine envoie à la fin. Ce fils est massacré, jeté hors de la vigne, comme Jésus fut tué et jeté hors de Jérusalem.
Ces misérables décident de tuer le fils pour recevoir l’héritage, comme les juifs qui décidèrent de condamner à mort Jésus, pour recevoir selon eux l’héritage d’Abraham, en tant que fils prétendus d’Abraham. Or, ils ne discernèrent pas que l’héritage lui-même, la réalisation de la promesse, était le Fils lui-même !
Jésus ne cesse d’avertir ces contradicteurs juifs qu’ils doivent se convertir sinon les fruits de la promesse leur seront enlevés, comme les fruits de la vigne dans la parabole.
Jésus s’applique à lui-même cette phrase : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !
Nous devons croire que le fils est l’œuvre parfaite du Père. Bonne semaine !
Don Paul Cossic
Prêtre référent du secteur de Combs-la-Ville