Bandeau
Paroisse Combs-la-Ville
Slogan du site

Site de la paroisse catholique de Combs-la-Ville

la Paix soit avec vous !
Article mis en ligne le 4 mai 2022

Le deuxième dimanche de Pâques est le dimanche de la Miséricorde divine. La Bonne Nouvelle, c’est que Dieu met une limite au mal qui semble gagner sans cesse dans le monde. Dieu vainc le mal en l’ensevelissant sous un amour bien plus grand. C’est cela, la Miséricorde divine !
Dès le soir de Pâques, Jean rapporte comment Jésus ressuscité commence avant toute chose par donner sa paix à ses disciples. En leur manifestant la réalité physique de son corps ressuscité, il les remplit de sa joie.

Mais surtout, il leur transmet ce pouvoir proprement divin de pardonner les péchés en son nom.
Dieu est toujours plus grand que le péché des hommes. Il peut tout pardonner, à la seule condition que l’on rejette son péché, et que l’on croit en Lui. Cette miséricorde inouïe, il a voulu l’étendre à tous les hommes au long des siècles, à travers les prêtres de son Église, dans le sacrement de réconciliation appelé aussi la confession.
Avec l’apôtre Thomas, qui doute parce qu’il n’a voulu se fier qu’à sa seule raison, Jésus use d’une pédagogie délicieuse : Jésus apparait visiblement à nouveau le dimanche suivant, et il interpelle Thomas avec une familiarité affectueuse pour l’amener à constater par lui-même la réalité de son corps ressuscité, qui est identiquement celui d’avant la Passion, car il en porte encore mystérieusement les traces glorieuses.
Cette miséricorde du Christ offerte il y a 2.000 ans, elle se poursuit aujourd’hui à travers toute son Église qui sait prendre soin de ceux qui sont dans la détresse, comme Pierre dont l’ombre seule suffisait à guérir les malades sur son passage.
Éprouvons ce qui nous est dit de Jésus dans l’Apocalypse : Il posa sur moi sa main droite, en disant : “ Ne crains pas. Moi, je suis le Premier et le Dernier, le Vivant : j’étais mort, et me voilà vivant pour les siècles des siècles.”

Père Pierre Alphonse Frament
Curé in solidum