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Ouvre mes yeux !
Article mis en ligne le 7 octobre 2013

Serait-ce qu’aujourd’hui encore Dieu condamne l’argent et ses détenteurs ? Comment comprendre ce « malheur aux riches » venant accentuer ce qui nous était dit, dimanche dernier ? Il nous faut prêter attention à la Parole. Car il nous est bien précisé, en réalité, d’où provient le malheur : le prophète Amos explique qu’il est engendré par l’égoïsme et l’ignorance de la souffrance d’autrui  ; et Jésus, dans la parabole évangélique, souligne le danger des plaisirs opulents et immédiats qui aveuglent bien de nos contemporains… Or, le véritable enjeu n’est autre qu’obtenir la vie éternelle.

L’antithèse malheur/bonheur est probablement la plus forte, la plus pertinente, et la plus fréquente à travers toute la Bible. Elle est connue sous la doctrine juive des « deux voies » : la voie du bonheur et de la vie, la voie du malheur et de la mort, devant lesquelles le Seigneur laisse l’homme libre… Mais, de tout son amour, il désire le mener vers la vie ! Aussi, sa Parole se montre-t-elle souvent très pédagogique : il nous explique comment, à notre insu parfois, nous risquons de faire fausse route. Car, souvent les richesses peuvent aveugler et donc, nous empêcher d’aimer : là est le chemin du malheur…

La plus grande aspiration de l’homme est d’être heureux  : premier mot du Psaume de ce dimanche, premier mot de tout le Psautier, et caractéristique de celui « qui s’appuie sur le Seigneur son Dieu… » La voilà, la vraie, la seule richesse : être pauvre, c’est à dire s’en remettre au Seigneur, tout attendre de lui, ne compter que sur lui, il nous faut suivre les recommandations de saint Paul : « être juste et religieux, vivre dans la foi et l’amour, la persévérance et la douceur  », telle est la recette du bonheur, de la plus grande richesse, le chemin de la vie. Et c’est bien ce que l’amour du Seigneur souhaite pour ses enfants.


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