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Message de François pour 2016
Article mis en ligne le 2 janvier 2016
dernière modification le 2 janvier 2017

« Gagne sur l’indifférence et remporte la paix ! »

http://fr.radiovaticana.va/news/201...

(RV) « Gagne sur l’indifférence et remporte la paix ! » : Tel est le thème choisi pour la 49ème journée mondiale de la Paix, ce 1er janvier 2016. Le message du Pape avait été présenté le 15 décembre 2015 en salle de presse du Saint-Siège. Le Souverain Pontife dénonce une indifférence globalisée envers Dieu et les hommes qui menace la stabilité de la planète, et invite à garder des raisons d’espérer en développant la solidarité et la miséricorde.

« Les guerres et les actions terroristes, les enlèvements, les persécutions pour des motifs ethniques ou religieux » n’ont pas manqué en cette année 2015 constate le Pape, mais d’autres évènements invitent à ne pas perdre l’espérance note-t-il, comme la récente COP21 où les responsables de nombreux pays ont cherché de nouvelles voies pour la sauvegarde de la maison commune. 2015 fut une année spéciale pour l’Église souligne aussi le Pape, avec les 50 ans de deux documents majeurs de Vatican II, Nostra Aetate et Gaudium et Spes, toujours très contemporains car montrant le dialogue que l’Église cherche à introduire à l’intérieur de l’humanité.

« Il y a de multiples raisons pour croire en la capacité de l’humanité à agir ensemble », souligne le Saint-Père, évoquant « l’attitude de coresponsabilité solidaire qui est à la racine de la vocation fondamentale à la fraternité et à la vie commune ».

L’indifférence envers Dieu

Dans ce message, François liste les formes d’indifférences qui rongent le monde contemporain, la première étant celle envers Dieu, dont procède l’indifférence envers le prochain et envers la création. Il s’agit d’un des graves effets d’un faux humanisme combiné à une pensée relativiste et parfois nihiliste. Le Pape cite à de nombreuses reprise son prédécesseur Benoît XVI, soulignant qu’il existe « un lien intime entre la glorification de Dieu et la paix des hommes sur la terre », et que la paix est ainsi menacée par l’indifférence globalisée.

Le Pape dénonce avec force l’indifférence envers l’autre, sa dignité et ses droits fondamentaux qui parfois investit le niveau institutionnel et donc justifie des actions politiques : cela finit par constituer des menaces à la paix. Et François de condamner « les projets économiques et politiques qui ont pour fin la conquête ou le maintien du pouvoir et des richesses, même au prix de piétiner les droits et les exigences fondamentales des autres ».

Le Saint-Père invite ainsi à passer de l’indifférence à la miséricorde, par la conversion du cœur. Dieu n’est jamais indifférent aux cris de ses fils, il nous enseigne à être miséricordieux. Cette miséricorde, « cœur de Dieu, doit donc être aussi le cœur de tous ceux qui se reconnaissent membres de l’unique grande famille de ses enfants. Voilà pourquoi », écrit François, « il est déterminant pour l’Église et pour sa crédibilité de vivre et de témoigner elle-même de la miséricorde ».

L’amour, programme de vie

« Nous sommes donc appelés à faire de l’amour, de la compassion, de la miséricorde et de la solidarité un vrai programme de vie », poursuit-il, en précisant : « la solidarité constitue l’attitude morale et sociale qui répond le mieux à la prise de conscience des plaies de notre temps ».

Dans ce travail de fond, le Pape loue l’œuvre des nombreux acteurs qui s’engagent à cette paix, comme les ONG ou les nombreux groupes caritatifs, dans et en dehors de l’Église, mais aussi les nombreuses paroisses et communautés religieuses, et remercie particulièrement ceux qui se sont engagés pour porter secours aux migrants.

En cette année de la miséricorde, « chacun est appelé à reconnaître comment l’indifférence se manifeste dans sa propre vie ». Le Pape forme le souhait que cette année jubilaire soit celle des gestes concrets envers les plus vulnérables, « prisonniers, migrants, chômeurs ou malades » avec une vraie responsabilité des États : leurs responsables sont invités à « s’abstenir d’entraîner les peuples dans des conflits ou des guerres qui en détruisent non seulement les richesses matérielles, culturelles et sociales, mais aussi – et pour longtemps – l’intégrité morale et spirituelle ».