Dans l’Histoire Sainte, nous voyons que Dieu a visité la terre pour annoncer et préparer la venue du Verbe qui est descendu habiter parmi les hommes en prenant chair de notre chair.
Le temps de l’Avent nous le rappelle, et en même temps il nous prépare à sa seconde venue qui se fera dans la Gloire.
Nous ne connaissons pas le jour et l’heure de cet avènement, et c’est pourquoi le Christ nous invite à veiller. Ce mot d’ordre est répété trois fois dans l’Evangile de ce dimanche, et c’est une injonction : « Veillez ! » (Mc 13, 33 ; 13, 35 ; 13, 37).

Pour veiller, il nous faut avoir en premier un ardent et vif désir de cette venue de notre Seigneur. Cela suppose que nous ayons reconnu la nécessité d’être sauvé, que l’on ait pris conscience de notre condition de pécheurs dont Dieu seul peut nous sauver.

Cela implique également que nous croyons réellement à cette venue. Cette assurance, nous la fondons sur la Parole du Christ et sur la fidélité de Dieu à ses promesses que nous pouvons déjà voir comme réalisées dans l’histoire du salut que nous livre l’Ancien Testament. Dieu est déjà intervenu en faveur de son peuple comme il le lui avait promis, et Il viendra dans la gloire comme Il nous l’a annoncé.

Serons-nous endormis ce jour-là, ou nous trouvera-t-il attentifs à le chercher et à le servir dans nos frères ?
Nos écrans d’ordinateur ou de téléphone se mettent sur « veille » lorsque nous ne nous en servons pas. Sachons peut-être trouver des moments pour les laisser sur veille pendant ce temps de l’Avent, afin d’être moins attentif aux choses futiles du monde, et plus éveillés aux réalités du Ciel !

Père Régis,
Curé Modérateur du Pôle