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Chant des Impropères
Article mis en ligne le 2 avril 2012

Chant des Impropères :
Ce sont les reproches que Dieu fait à son peuple. A chaque oraison, un bienfait de Dieu dans l’Ancien Testament est mis en contraste avec un épisode de la Passion.

Prêtre (ou diacre)  : Voici le bois de la Croix qui a porté le salut du monde
Assemblée  : Venez, adorons !

Chant des Impropères  :
Ce sont les reproches que Dieu fait à son peuple. A chaque oraison, un bienfait de Dieu dans l’Ancien Testament est mis en contraste avec un épisode de la Passion.

Antienne : O mon peuple que j’aime, pourquoi, pourquoi m’as-tu fait tant de mal ?

Ref  : ô Dieu saint, ô Dieu fort, ô Dieu immortel
prends pitié de nous.

J’étais venu vers toi par la voix des prophètes, mais toi tu n’as pas écouté,
J’avais veillé sur toi comme un gardien très sûr, et toi, au jardin, tu dormais.

J’avais planté en toi la plus belle des vignes, mais lorsque je l’ai visitéeJ’ai trouvé l’injustice et l’infidélité, les ronces et les raisins mauvais.

Je suis l’humble berger, et le nouveau David, vainqueur du mal et de la mort,
Je suis venu te prendre en éternelles noces, toi, l’épouse abandonnée.

Je t’avais rassasié de la manne et des cailles, prémices du pain immortel,
Je t’ai versé le vin de l’alliance nouvelle, mais toi, tu m’as donné le fiel.

Je suis la Voie d’amour, la Vérité du monde, la Vie immolée sur la croix,
C’est l’heure des ténèbres, et toi, les yeux levés, tu vois, je suis glorifié.

J’étais venu vers toi comme un nouvel Elie, j’apporte le feu sur la terre
Comme un nouveau Moïse, pour te conduire au Père, toi, mon peuple exilé.

J’étais venu vers toi montré par une étoile, lumière dans la nuit du péché,
Moi le Fils de la Vierge, enfanté dans la grâce, livré pour ton âme souillée.

Le plus bel enfant des hommes n’a plus figure humaine, il ploie sous les rires et les coups,
Il prend sur ses épaules tout le péché du monde, mon peuple voici ton salut.

J’ai entonné le psaume, et suis le seul Grand Prêtre, l’autel et l’Agneau immolé,
En ma chair crucifiée, c’est le mur de la haine qui tombe pour que tu puisses aimer.

Voici l’Esprit du Père par ma bouche et mes plaies, voici l’amour de ton Roi
Et le rideau du Temple, et le cœur de la Mère, qu’un glaive ouvre pour toi.

Au matin du Passage, que le sépulcre s’ouvre, qu’un souffle brûle tes péchés,
On sèchera les larmes et s’enfuiront les ombres, et toi, tu seras comblé.