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Qualités de Jésus 2 "Sa pédagogie infiniment sage"
Article mis en ligne le 6 septembre 2019

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Chers frères et sœurs dans le Christ,
il est important pour tout progrès dans la vie chrétienne d’approfondir sans cesse notre connaissance du Christ.
Lors du baptême au Jourdain, Dieu le Père en témoigne :
Celui-ci est mon Fils en qui je me complais : écoutez-le !
Et Jésus le dit aussi à Philippe : Qui m’a vu, a vu le Père !
Pour connaitre Dieu autant qu’on le peut sur terre,
il est indispensable d’écouter et de connaitre le Christ, le Fils, dans son humanité.

Avec vous, je veux découvrir toujours plus et m’émerveiller de sa pédagogie infiniment sage et délicate avec chacun de nous.

Dieu est pédagogue ! Qu’est-ce que cela signifie ?
On dit que pour bien enseigner l’anglais à Thomas, il faut déjà bien sûr connaitre l’anglais, mais il est aussi important de connaitre et d’aimer Thomas pour bien lui apprendre cette langue.
De la même façon, Dieu est le pédagogue parfait de nos vies, car il se connait et il connait toutes choses parfaitement, mais aussi, il nous connait mieux que nous nous connaissons nous-même, et il nous aime d’un amour indicible.

Jésus me connait.
Il me connait vraiment. Il me connait personnellement. Il me connait en profondeur.
Dans l’évangile de Jean au chapitre 1, v47-48, a propos de la première rencontre de Nathanaël avec Jésus, Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? »
Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »
Et au chapitre 2, v24-25 il est dit : Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme. Cela était vrai il y a 2.000 ans, cela est encore vrai aujourd’hui pour chacun de nous.
Pascal, le grand penseur chrétien du 17ème siècle, écrit dans ses Pensées, en le mettant dans la bouche du Christ : Je pensais à toi dans mon agonie ; j’ai versé telles gouttes de sang pour toi !

Être connu dans l’amour.
L’idée d’être connu au plus profond de nous mêmes pourrait être terrifiante, si elle n’était pas intimement liée à la miséricorde divine, à cette bienveillance radicale et première, totalement indépendante de nos mérites préalables.
Dieu nous aime avant tout d’un amour inexplicable. Il nous aime parce qu’il a décidé de nous aimer.
Et malgré nos péchés et nos misères, il est fermement décidé à nous partager sa sainteté si nous ne nous obstinons pas à rejeter ses inspirations.
Fort de cette vérité, nous pouvons retrouver le véritable esprit d’enfance devant Dieu tel que Jésus le vante. Laissez venir à moi les petits enfants… Le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent. Nous n’avons pas peur d’être sans cesse à nu devant Dieu parce que nous sommes d’abord profondément aimés.

Parce que Jésus me connait parfaitement et sait ce qui est vraiment bon pour moi,
il me conduit avec sagesse.
Déjà le Psaume 22 l’exprime clairement :
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.

Et Pascal le traduit ainsi dans ses Pensées en mettant dans la bouche du Christ :
Laisse-toi conduire par mes règles.
Vois comme j’ai bien conduit la Vierge et les saints qui m’ont laissé agir en eux….
C’est mon affaire que ta conversion ; ne crains point et prie avec confiance ...
Je te suis présent par ma parole dans l’Écriture, par mon Esprit dans l’Église et par les inspirations, par ma puissance dans les prêtres, par ma prière dans les fidèles.

Alors, quelle conclusion tirer de tout cela ?
Nous avons non seulement le droit, mais surtout le devoir d’être intelligent spirituellement.
Nous ne pouvons avancer dans la vie comme des animaux sans raison.
C’est Dieu dans le psaume 32 qui dit :
« Je vais t’instruire, te montrer la route à suivre, te conseiller, veiller sur toi.
N’imite pas les mules et les chevaux qui ne comprennent pas, qu’il faut mater par la bride et le mors, et rien ne t’arrivera. » (Psaume 32,8-9)

Alors nous cherchons à discerner la pédagogie divine pour nous laisser faire et collaborer autant que possible.
Rien de ce qui nous arrive n’est dû au hasard.
Tout est grâce pour ceux qui ont la foi.

Même les épreuves sont accueillies comme permises par Dieu pour nous faire grandir en sainteté.
Écrasé par les tourments, le patriarche Job s’écrie (1,21-22) : « Nu je suis sorti du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris : Que le nom du Seigneur soit béni ! » En tout cela, Job ne commit pas de péché. Il n’adressa à Dieu aucune parole déplacée.

Et Pascal écrit encore :
Si Dieu nous donnait des maîtres de sa main, ô qu’il leur faudrait obéir de bon cœur.
La nécessité et les événements en sont infailliblement.

Au bout du compte, notre vie chrétienne doit devenir de plus en plus une collaboration consciente et généreuse avec le plan d’amour de Dieu sur nous.

Seuls, nous ne pouvons rien faire.
Conduits par l’amour du Christ, nous deviendrons des saints.

Pistes de réflexion :

  • Avez-vous déjà remarqué les leçons spirituelles que Jésus vous a fait vivre ?
  • Avez vous apprécié sa délicatesse, sa pédagogie, son humour très fin et respectueux ?
  • Avez-vous envie d’aller plus loin avec lui selon sa pédagogie ?
  • Le lui avez-vous dit intérieurement ?