Si vous ne vous convertissez pas…
Le Seigneur nous rassure : aujourd’hui les malheurs qui adviennent dans nos vies ne sont pas des châtiments de Dieu mais plutôt des invitations qu’Il nous adresse, invitations à la conversion. Le psaume chanté ce dimanche rappelle aussi que Dieu, loin de se venger de nos péchés, accorde plutôt au coupable le temps de se convertir.
L’appel à la conversion ne s’adresse pas seulement aux autres mais d’abord et surtout à toi. A toi qui as passé de longues années dans le péché, tissant autour de toi des liens qui t’emprisonnent ; à toi, l’éternel rancunier qui ne veut point démordre ; à toi, jeune qui continue de t’égarer chaque jour dans les sentiers d’insoumission aux parents et d’arrogance envers tous en pensant conquérir ainsi la liberté ; à toi adulte qui continue de trahir tes engagements d’époux ou d’épouse et vis subrepticement en dehors de tes promesses de mariage ; à toi, travailleur qui manque d’entrain au travail et qui occupe le temps dans les commérages ou dans d’autres distractions seul ou avec les collègues ; à toi qui trahis fréquemment tes engagements et te laisses entraîner à la dérive en essayant de te donner à toi-même bonne conscience ; à toi qui ne connais que mépris des autres et orgueil …
« Si vous ne vous vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux ». Prenons au sérieux cette invitation pressante du Christ en faisant de ce temps de carême l’occasion décisive d’une réelle conversion dans notre vie. C’est aujourd’hui que ce message nous est adressé, et c’est aujourd’hui qu’il importe d’y répondre. Ne le reportons pas à demain. C’est aujourd’hui le carême, c’est aujourd’hui ton carême. Convertis-toi.
Père Isaac HOUNGUE, curé coopérateur