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« Dieu est riche en miséricorde ! »
Article mis en ligne le 11 mars 2018
dernière modification le 17 mars 2018

DIEU EST RICHE EN MISÉRICORDE…

« Que demandez-vous au Seigneur ? » demande le Père Abbé au moine qui fait profession

perpétuelle. Avant de s’allonger pour s’unir à la mort de Jésus, celui-ci répond avec confiance : « La miséricorde de Dieu ! » prudente demande ! Plutôt que demander la vertu, à priori très utile pour cette vie religieuse, ou même la sagesse, comme toute spiritualité le laisserait penser à priori, la liturgie lui fait demander la miséricorde. Elle est puissance (vertu) de Dieu et Sagesse de Dieu, plus forte et plus sage que l’homme !
Il en va de même pour nous. Dans ce carême comme dans tout notre vie chrétienne, c’est vraiment la miséricorde qu’il faut désirer et demander, elle dont nous avons le plus besoin et dont Dieu n’est jamais avare !

« Nous étions morts par suite de nos fautes » dit l’apôtre. Si cela doit être entendu au passé, passé que le baptême et le pardon apurent, on doit aussi l’entendre au présent. Car le baptême, c’est aussi cela. Etre sans cesse plongé dans la mort du Christ -Lui dont Pascal dit qu’il est en agonie jusqu’à la fin des temps afin qu’il supporte et sauve notre humanité pécheresse.

Si Thérèse d’Avila enseigne que les grâces les plus suaves ne sont jamais données que comme des mets de choix sur le pain rassis de nos péchés, Il nous faut nous rendre à cette miséricorde : Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils, pour que celui qui croit - qui croit à cet échange mystérieux de notre mort contre sa vie - que celui-la ne périsse pas.

Échapper au jugement, c’est pleurer de détresse et de joie dans le cœur de Dieu. Échapper au jugement, c’est contempler le Sauveur en Croix, ni par pitié, ni par une culpabilité écrasante, mais dans l’amour et la reconnaissance. C’est confesser notre misère devant l’Amour infini. C’est cette vérité, à faire, qui illumine le monde.

P. Frédéric, curé in solidum